Rôle des médecins radiologues algériens
- 12/02/2020
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Les médecins radiologues algériens, comme tous les médecins du monde, utilisent des images pour diagnostiquer, traiter et gérer des conditions et des maladies médicales. Les radiologues cliniques travaillent au sein d’une équipe soudée avec les radiographes. Ils collaborent également étroitement avec d’autres médecins et le personnel de nombreuses spécialités médicales, et offrent une expertise et des conseils spécialisés.
Cet article présente des informations utiles sur la nature du travail des médecins radiologues algériens, les procédures/interventions communes, les sous-spécialités et les autres rôles qui peuvent vous intéresser.
Nature du travail des médecins radiologues algériens
L’imagerie est au cœur de la médecine moderne et constitue un élément essentiel de nombreux traitements. Le radiologue clinicien joue un rôle essentiel dans le diagnostic rapide et précis de nombreuses affections.Son travail consiste à résoudre les problèmes, c’est-à-dire à examiner l’anatomie, la pathologie, les antécédents cliniques et l’imagerie antérieure du patient. Le choix des techniques de diagnostic appropriées et la réduction de l’exposition aux radiations font partie de son rôle.
Les réunions de l’équipe pluridisciplinaire font partie des soins quotidiens au patient et beaucoup d’entre elles se déroulent en présence d’un radiologue clinique. Leur avis d’expert est très apprécié et respecté dans tout l’environnement clinique.
Les radiologues cliniques utilisent diverses techniques d’imagerie, notamment :
- rayons X
- échographie
- la tomographie assistée par ordinateur (CT), y compris le balayage multi-coupes
- l’imagerie par résonance magnétique (IRM)
- la tomographie par émission de positons couplée à la tomographie assistée par ordinateur ou à l’IRM (PET-CT ou PET-MRI) – permettant d’obtenir des images 3D améliorées
- la fluoroscopie, qui utilise l’imagerie par rayons X en temps réel pour montrer les structures internes du corps
- imagerie moléculaire – perfusion CT, CT bi-énergie, imagerie optique
- les techniques de médecine nucléaire
Procédures/interventions communes des médecins radiologues algériens
En Algérie, la radiologie clinique a été à la pointe des techniques peu invasives. Elle est connue sous le nom de radiologie interventionnelle et les cliniciens utilisent des procédures guidées pour diagnostiquer et traiter des maladies dans presque tous les systèmes organiques. Les rayons X, les ultra-sons, l’IRM et le scanner sont utilisés pour guider et diriger une grande variété de traitements interventionnels dans tout le corps. Ces techniques peu invasives réduisent les taux d’infection et ont des temps de récupération plus courts. Les interventions sont souvent pratiquées sous forme de chirurgie d’un jour, ou peuvent impliquer une nuitée pour le patient.
Il existe de nombreuses techniques d’intervention :
- stents oesophagiens – un petit tube flexible est inséré dans l’oesophage, en utilisant l’imagerie pour faciliter le processus. Cette technique est utilisée pour traiter les blocages de l’œsophage
- angioplastie – insertion d’un ballonnet ou d’un stent pour ouvrir une artère rétrécie ou bloquée et permettre au sang de circuler plus librement
- angiographie – radiographie des artères et des veines pour diagnostiquer les blocages et autres problèmes
- drainage biliaire et pose de stent – insertion d’un stent pour ouvrir les conduits bloqués et permettre à la bile de s’écouler du foie
- biopsie à l’aiguille
- le traitement des hémorragies internes par injection d’une substance coagulante
- le traitement des malformations artério-veineuses – anomalies des vaisseaux sanguins qui peuvent entraîner leur rupture. Une substance est injectée qui bloque l’apport de sang aux vaisseaux sanguins affectés.
Sous-spécialités des médecins radiologues algériens
La seule sous-spécialité reconnue est la radiologie interventionnelle.
Cependant, il existe divers domaines d’intérêt particulier au sein de la radiologie clinique, notamment :
- le sein
- cardiaque
- urgence
- gastro-intestinal
- tête et cou
- interventionnel
- musculo-squelettique
- neuroradiologie
- oncologie
- pédiatrique
- radionucléide (imagerie qui utilise une quantité infime d’un produit chimique radioactif)
- thoracique
- uro-gynécologique
- vasculaires
L’évolution du rôle du radiologue dans le système sanitaire
La vision traditionnelle du radiologue comme un médecin qui apporte une valeur ajoutée au système de soins de santé uniquement en générant et en interprétant des images diagnostiques est dépassée. Si les progrès de la technologie de l’imagerie, en particulier la tomodensitométrie et l’IRM, ont élargi les capacités de diagnostic du radiologue, la valeur du radiologue s’est également étendue au-delà de l’interprétation des images. Les progrès des technologies de l’information peuvent rendre le rôle du radiologue plus central dans le fonctionnement global du système de soins de santé, notamment en fournissant des informations cliniques plus immédiates, en améliorant la sécurité des patients et le dépistage du cancer et de la santé publique.
Afin de permettre aux radiologues d’assumer efficacement ces rôles, ils doivent disposer d’une formation, de temps et de ressources adéquats. L’introduction de la rémunération à la performance en médecine représente une opportunité pour les radiologues de redéfinir leurs rôles professionnels et d’inclure éventuellement ces rôles dans leur définition de la qualité des soins. Par la suite, l’exercice de ces rôles pourrait être inclus dans une mesure de rémunération à la performance et fournir une incitation financière pour l’investissement du temps et des efforts nécessaires. L’éducation sur les développements en matière de sécurité des patients, d’amélioration continue de la qualité, de maîtrise des coûts et de technologies de l’information pourrait être ajoutée aux programmes de formation des résidents.
C’est grâce à ces mécanismes que les radiologues continueront à trouver de nouveaux moyens d’apporter une valeur ajoutée au système de soins de santé et de conserver leur pertinence clinique.
Sources
Source 1 : healthcareers.nhs.uk [externe].
Source 2 : ncbi.nlm.nih.gov [externe].

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