Les médecins gynécologue algériens, comme tous les gynécologues du monde entier, s’occupent des soins des femmes enceintes, de leur enfant à naître et de la gestion des maladies spécifiques aux femmes. La spécialité combine la médecine et la chirurgie.

Cet article présente des informations utiles sur la nature de ce travail, les interventions courantes, les sous-spécialités ainsi que d’autres rôles qui peuvent vous intéresser.

Nature du travail des médecins gynécologues algériens

La plupart des gynécologues travaillent à la fois en obstétrique et en gynécologie (O&G). Beaucoup ont un intérêt particulier dans un domaine particulier, comme l’obstétrique à haut risque, les soins de fertilité ou la chirurgie à accès minimal. Un nombre plus restreint de médecins gynécologues travaillent en tant que sous-spécialistes, l’ensemble de leur travail étant concentré dans un domaine de pratique spécifique.

Il s’agit d’une spécialité variée, qui s’occupe principalement de femmes en bonne santé, où des défis inattendus peuvent se présenter au quotidien. Le travail comprend un grand nombre de procédures pratiques, tant en obstétrique qu’en gynécologie.

En gynécologie, les patientes vont de celles qui souffrent de troubles chroniques qui ne mettent pas leur vie en danger (mais qui interfèrent considérablement avec leur qualité de vie), à celles pour lesquelles une présentation d’urgence aiguë est la première indication d’un problème gynécologique.

La gynécologie s’intéresse au bien-être et à la santé des organes reproducteurs féminins et à la capacité de reproduction. Elle comprend l’endocrinologie, l’urologie féminine et la malignité pelvienne. La spécialité couvre les problèmes gynécologiques des enfants et des adolescents jusqu’à un âge avancé.

L’obstétrique et la gynécologie sont un domaine passionnant. De nombreuses techniques et procédures nouvelles ont été développées au cours des 30 dernières années, et ont transformé la santé des femmes et des bébés. Les progrès de l’échographie ont fait des soins du bébé dans l’utérus un élément central de la spécialité. C’est une discipline constamment en évolution qui comporte de nombreuses recherches, tant au niveau clinique que moléculaire.

Procédures/interventions communes des médecins gynécologuesalgériens

En obstétrique, la plupart des soins aux mères à faible risque et les accouchements sans complications sont effectués par des sages-femmes.

Environ 35 % des accouchements sont effectués par un obstétricien, généralement pour des cas plus complexes ou si le bébé est en détresse pendant le travail. Leur travail comprend :

• l’utilisation d’instruments d’aide à l’accouchement – y compris des forceps ou une ventouse (accouchement assisté par dépression)
• pratiquer des césariennes, soit de manière planifiée, soit en urgence

 

Dans le cadre de la gynécologie, les procédures comprennent :

• la réalisation d’interventions chirurgicales à la suite d’une fausse couche
• le traitement des saignements anormaux et des polypes
• la chirurgie lourde pour les cancers gynécologiques
• une chirurgie d’accès minimal pour les problèmes incluant l’endométriose

La chirurgie par trou de serrure ou d’accès minimal est désormais courante et présente de nombreux avantages.

La reproduction assistée (traitement de la fertilité) a permis à plusieurs milliers de femmes d’avoir une famille, ce qui n’aurait pas été possible au cours de la dernière génération.

Sous-spécialités des médecins gynécologues algériens

Les sous-spécialités comprennent :

• la médecine maternelle et fœtale
• oncologie gynécologique
• urogynécologie
• médecine de la reproduction
• la santé sexuelle et reproductive (qui a sa propre faculté et sa propre structure d’examen)

Le rôle futur des médecins gynécologues algériens

Une étude qualitative a été menée pour comprendre le rôle potentiel de la gynécologie dans le dépistage des facteurs de risque et la prévention des maladies cardiovasculaires. Grâce à cette étude, cinq grands domaines thématiques ont été identifiés, notamment le champ d’exercice, les connaissances et compétences professionnelles en matière de soins non génésiques, le potentiel de responsabilité, les obstacles logistiques et structurels, la communauté des praticiens et le soutien aux soins en collaboration. En conclusion, une formation supplémentaire, le développement de réseaux d’orientation et l’accès à des données locales et spécifiques à la pratique sont nécessaires pour soutenir un rôle accru de la gynécologie dans la prévention des maladies cardiovasculaires chez les femmes. La mise en place de recommandations de dépistage et d’orientation pour les femmes de tout âge, pourrait réellement permettre aux cliniciens de tirer profit de cette importante possibilité de prévention et d’améliorer les résultats pour la santé des femmes. Ce développement du rôle des médecins gynécologues algériens constitue un potentiel exploit pour la santé féminine en particulier, et pour le système sanitaire algérien de façon plus générale.

Source 1: externe.

Source 2: externe.